Antoine Dorotte - Lot 28

Lot 28
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Estimation :
800 - 1200 EUR
Résultat : NC
Antoine Dorotte - Lot 28
Antoine Dorotte Rocky pédestre, 2023 Gravure sur bois, eau-forte et aquatinte au sucre, rehausse à l’aquarelle, sur BFK Rives 300g 76 x 60 cm Multiple : I/5 ex. (épreuve d’artiste, signée) BIO Né en 1976, Antoine Dorotte vit et travaille à Paris et à La Courneuve. Diplômé d’un DNSEP à l’EESAB – site de Quimper en 2004, il enseigne la gravure dans cette même école depuis 2010. Son travail a été représenté par la galerie ACDC de 2007 à 2013 et notamment montré au Palais de Tokyo et au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 2010, au Frac Aquitaine à Bordeaux en 2014, ou encore à Galleria Continua à Coulommiers en 2015. Son travail est souvent associé à la production d’œuvres monumentales (biennale D’Anglet et Jardin des Tuilleries en 2011) ou la commande publique comme le terminus de Tramway à Bordeaux, mais revêt aussi des formes plus légères telles l’édition ou la vidéo. Protéiforme, le travail d’Antoine Dorotte surprend constamment, suivant une logique qui lui est propre, dans une évolution toujours inattendue malgré l’utilisation récurrente de certains matériaux. Du dessin figuratif, il passe rapidement à la gravure qu’il pratique aussi bien sur papier que sur zinc pour réaliser des films d’animation et fabriquer des sculptures. Depuis son univers initial empreint de bande dessinée ou d’illustration, de polar et de jeux vidéo, il s’éloigne progressivement de toute narration pour développer une œuvre plus abstraite qui conserve cependant l’atmosphère propre à ses références. Ses œuvres se déploient aussi bien sous la forme de sculptures d’extérieurs que d’installations à l’échelle d’un bâtiment. ŒUVRE «Rocky pédestre» est une estampe dont l’édition, entièrement menée par l’artiste, a débuté en 2019 puis s’est étalée sur les «années covid». L’observation des merveilleuses estampes d’Hercule Seghers dont les titres anglais débutent souvent par «Rocky» (Rocky landscape with a road and a river, Rocky valley...) a motivé l’artiste à se lancer dans une évocation graphique de la matière rocheuse. L’image de départ est une de ses photos de smartphone, «ratée» car on y voit un bout de pied. Sur un rocher à plus de 6m au fin fond du Finistère, cette «vision» fait figure d’introspection.
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