Naomi Maury - Lot 18

Lot 18
Aller au lot
Estimation :
500 - 800 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 500EUR
Naomi Maury - Lot 18
Naomi Maury Symbiosis #8 passiflora, 2023 Crayons de couleur, tissus coton, accroche en métal 94 x 161 cm Pièce unique (issue de la série de dessins Symbiosis) BIO Naomi Maury naît en 1991 à Bédarieux. Elle étudie à l’école supérieure d’art d’Annecy Alpes et dispose ensuite d’un atelier à l’ADERA Décines, à Lyon. En 2019, elle part en résidence en Thaïlande avec le soutien de l’Institut Français et l’ambassade de France. Puis expose pour la biennale de Lyon à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne. Fin 2020, elle est en résidence en Islande grâce au programme d’Artistes en résidence, l’Ambassade de France en Islande et Nylo Museum. Suite à cette résidence, elle expose à L’Assaut de la menuiserie (Saint-Etienne) pour sa première exposition personnelle. En 2021, elle reçoit le prix des Amis du musée des Abattoirs de Toulouse où elle expose un environnement immersif, activable par une performance. En 2022, elle est en résidence au CEMES, CNRS à Toulouse avec des chercheurs en physique et chimie sur la matière, où elle a exposé par la suite dans la boule. Cette même année, elle expose avec Damien Fragnon à Mécènes du Sud Montpellier. En 2022 elle est lauréate du prix Occitanie Medicis où elle part en résidence à Rome. Les environnements sensoriels immersifs de Naomi Maury s’attachent à interconnecter des éléments de factures diverses et convoquent la figure du cyborg, hybride de machine et d’organisme vivant, qui permet de dépasser les frontières rigides entre vivants et non-vivants, et milite pour une coexistence multiespèces coopérative et non-discriminatoire. Elle s’intéresse à différents processus de soins. Notamment aux nouvelles formes de soin par la lumière. Elle fabrique des halos lumineux aux formes cellulaires. Mais aussi à l’utilisation d’exosquelettes dans le domaine médical ou du travail. Sa recherche sur les prothèses l’amène à repenser nos corps capitalisés en fonction de notre biologie sous-optimale, lente, aléatoire. Elle cintre et soude des exosquelettes où elle vient déposer des prothèses et orthèses tissées à la main au fil de fer. Les tissages prennent la forme d’espèces humaines et non humaines, disparues ou en voie de disparition. Ces prothèses et orthèses sont portables par des performeurs lors des performances qui viennent activer les environnements immersifs. Ses dessins sont comme des reflets de ses exosquelettes et ses prothèses, ils tissent des lignes entre le végétal, la machine, les os et la faune. Le son a une place importante dans ses environnements souvent elle travaille avec l’artiste Aske Andersen qui compose les bo des expos ou des filmes. Dans ses filmes elle suit des corps abîmés, vieillissant et lent. Dans son filme the meaning of light Le décor est planté dans un futur spéculatif au milieu des vignes et de la garrigue, où le monde végétal a enfoui les déchets et l’urbanisme. Leurs activités quotidiennes conditionnées par aucune loi ni autorité, découlent de leur désir de prendre soin des uns et des autres et des espèces vivantes qui les entourent. Entre tissages de prothèse, cueillette pour nourrir le champignon Aspergillus terreus qui digère le plastique, rencontre avec un chien le temps s’écoule. Les dernières heures de la journée rythment un temps entre irréel, mystique et rêve par la contemplation du solstice dans une chapelle du XIIe siècle. ŒUVRE C’est un dessin qui reprend la forme d’une passiflore connectée par des prothèses à des formes organiques de chair, de poils, de veines. Il est fixé sur une barre pour obtenir un léger décalage avec le mur cela lui permet de flotter comme s’il voulait sortir de son aplat.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue